11 février 2022

Covid-19 : Point de situation dans les établissements du GHND au 11 février 2022

Le ralentissement de l’épidémie de Covid-19 se confirme sur le territoire national et une baisse des admissions à l’hôpital est amorcée. Même si la tension hospitalière n’a pas disparu, la cellule de crise du Groupement Hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) a acté la levée de l’interdiction des visites aux patients à partir du lundi 14 février 2022.

Les visites aux patients des établissements du GHND qui sont suspendues depuis le 28 janvier vont pouvoir reprendre dès le 14 février.

Pour autant, le contexte nécessite de maintenir certaines restrictions et de rappeler les consignes à respecter pour les visiteurs des hôpitaux :

  • se présenter à l’entrée de l’établissement avec un pass sanitaire à jour
  • porter un masque chirurgical dès l’entrée dans l’établissement et le garder pendant toute la visite
  • se désinfecter les mains avec du gel hydro-alcoolique dès l’arrivée et régulièrement pendant la visite
  • respecter les distanciations physiques
  • respecter la consigne d’un visiteur par jour et par patient, entre 15h00 et 18h00.

 

Dans les EHPAD, les visites sont également limitées à 2 personnes par visite, de 11h00 à 20h00.

En hôpital comme en EHPAD, les visites demeurent interdites dans les unités/secteurs accueillant des patients/résidents positifs à la Covid-19.

 

Bulletin de situation
Le cap des 3500 patients atteints de Covid-19 accueillis en médecine et réanimation depuis le début de la crise dans les établissements du GHND vient d’être dépassé.

Le 11 février 2022, le GHND accueille 111 patients et résidents atteints de Covid-19 :

  • CHPO : 69 patients (dont 7 en réanimation) et 12 résidents d’EHPAD (site Delphine Neyret)
  • CHPB : 15 patients et 2 résidents
  • CHTP : 0 patient/résident
  • CHIM : 13 résidents.

 

Vaccination enfants et femmes enceintes
Pour continuer à lutter contre l’épidémie, les enfants entre 5 et 11 ans ainsi que les femmes enceintes sont fortement encouragés à se faire vacciner contre la Covid-19.

« La vaccination pédiatrique a un bénéfice à la fois individuel et collectif » encourage le Dr Marc Fabre, spécialiste en médecine interne et référent maladies infectieuses du GHND. « Elle permet de prévenir les cas de pims (syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques) qui, bien que rares, ont été observés également chez des enfants non prédisposés. Au niveau collectif, elle permet d’aider à maintenir les lieux collectifs ouverts, comme les écoles, et d’éviter les clusters familiaux. »

Dans le Nord-Isère, le centre de vaccination de Charvieu-Chavagneux réserve ses mercredis aux enfants, dans des locaux tout spécifiquement adaptés. Plusieurs médecins généralistes assurent également cette injection, n’hésitez pas à consulter les plateformes de prise de rendez-vous en ligne.

« Afin d’avoir la dose la plus adaptée, tous les enfants bénéficient d’un test rapide « trod » pour identifier s’ils ont déjà été positifs de manière asymptomatique. Si c’est le cas, ils ne reçoivent qu’une seule dose » explique le Dr Vanessa rousseau, pédiatre au CHPO. « Si un enfant attrape la Covid-19 moins de 15 jours après sa vaccination, sa deuxième dose est reportée à deux mois au lieu de trois semaines. S’il l’attrape plus de 15 jours après sa première dose, il est dispensé de seconde dose. »

En ce qui concerne les femmes enceintes, « elles font partie des personnes à risque majoré. La vaccination peut être administrée dès le premier trimestre de grossesse » affirme le Dr André Vialet, gynécologue au CHPO. Des études ont confirmé l’augmentation du risque de complications liées à une Covid-19 maternelle, telles que prématurité et pré-éclampsie.

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